1. |
Radeau des Zombies
03:14
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Nous on connaît un endroit, où la musique a tous les droits,
Où les chiens sont plus nombreux, que les humains,
C'est un vieux radeau qui fume battant pavillon noir,
Sur un océan de bitume attendant le grand soir,
Le cargo prend l'eau de toutes parts,
Bienvenue à bord !
Un kurva lancé depuis le comptoir,
Balance tes accords !
Les rats sortent de nulle part,
Viennent défier la mort !
Dans toutes les caves où les potards sont au plus fort.
Si la défaite arrive on l'aura organisée.
Kurva ! Kurva !
Quand vient l'heure de notre quart,
que la marée soit haute ou basse,
On fait gueuler les guitares, batterie toujours chargée
Sur ton ampli s'abat une masse, l’édifice va s’effondrer,
Bientôt il refera surface, le grand pogo de l'armée.
Kurva ! Kurva !
Le cargo prend l'eau de toutes parts,
Bienvenue à bord !
Un kurva lancé depuis le comptoir,
Balance tes accords !
Les rats sortent de nulle part,
Viennent défier la mort !
Dans toutes les caves où les potards sont au plus fort.
Si la défaite arrive on l'aura organisée.
Kurva ! Kurva !
Peu importe l'endroit, l'équipage
aura toujours sa provision de mousses,
Pour répéter des heures durant,
amplis guitares tonitruants !
Peu importe le timonier qui tient la barre,
on la laisserait à un clébard,
Zone de répète sur le pont, vive l'autogestion !
Peu importe l'endroit, l'équipage
aura toujours sa provision de mousses,
Pour répéter des heures durant,
amplis guitares tonitruants, tonitruants !
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2. |
Cercueils en stock
04:24
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Laissez-nous vous raconter l’histoire de Julien.
Du début jusqu’à sa fin, les errances de son chemin.
Le bas de l’échelle n’était pas son lot,
Dans ses rêves il se voyait faire le show.
Mauvais il était, inconnu il est resté.
Pour la célébrité, il s’est fait charcutier.
Il n’a qu’égorgé des porcs, puis une idée a germé.
C’est devenir croque-mort, ne plus lui échapper.
Julien avait toujours des cercueils en stock, en stock! *4
La Société dans sa démence, les puissants régénérés,
Détournent les lois de la science, auprès des prolos récoltaient
Tous les soirs ils se saoulaient d’un sang neuf et frais.
Les cercueils abandonnés, Julien les rachetait.
Julien avait toujours des cercueils en stock, en stock! *4
Julien est dans le désert, il est seul,
la célébrité n'a pas voulu de lui.
Il marche et il a soif, très soif.
Julien déficitaire, vend des cercueils à Barbarin
Sa vie devenue calvaire, par la dernière des catins.
La soutane de l’enfer, qui lui a sucé le sang.
Et maintenant c’est lui qui est dedans.
Julien avait toujours des cercueils en stock, en stock! *4
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3. |
Kroenologie
05:40
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Tu lances le dé une première fois,
Et là tu tombes sur le trois,
à trois ans, tu têtes ta maman
Les dés en main, affrontes le plus grand des chemins.
Et tu relances encore une fois,
Un et six, les chiffres sont juvéniles
à seize ans, pour forcer le respect,
Être le premier au jeu le plus débile.
16, 33, 64 16, 33, 86 *4
Combinaison Magique *4
Maintenant qu't’as de la bouteille,
Ton lancé n’est plus pareil,
à 33, tu sais où tu vas,
Tu n’es pas sage, tu ne crois pas au mirage.
Et tu relances encore une fois,
Six et quatre, les chiffres sont virils,
à soixante quatre, t’es toujours le premier.
Au jeu le plus débile, t’as plus rien à prouver !
16, 33, 64 16, 33, 86 *4
Combinaison Magique *4
Et tu relances une dernière fois,
Huit et six, les chiffres sont décisifs,
Quatre vingt six, que tu sois mort ou vif,
L’heure est arrivée de la dernière tournée
C’est la dernière, la dernière tournée !
C’est la dernière, la dernière tournée !
16, 33, 64 16, 33, 86 *4
Combinaison Magique *4
Krœnologie
Il y a une bière
à chaque étape de ta vie !
Krœnologie
Il y a une bière
à chaque fois dans ton lit !
Krœnologie
Il y a une bière
à chaque étape de ta vie !
Krœnologie
Il y a une bière
Avec toi au paradis !
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4. |
Varan IV
04:11
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Les trois soleils soufflent sur la brume
Un rayon oblique, par la meurtrière. Par la meurtrière !
Sur les vieux remparts de granit rouge
Des êtres lézardent, veillant sur Varan IV.
Au fond des marécages et des forêts humides
Des êtres serpentent le long des collines.
Les tortues quittent leurs carapaces,
sur les plages karstiques.
C’est pour dompter les lames de Belharra
Des monstres océaniques.
Un jeune varan intrépide fonce dans le ressac
C’est pour lui l’accomplissement, le rite initiatique.
Les lunes jumelles parcourent l’écliptique
Leurs lumières frappent les pavés du sanctuaire maudit.
Une silhouette passe par l’embrasure du portail
Deux pointes de flèches brillent dans la nuit
Et disparaissent vers un lointain mystique.
à la faveur de la nuit, la jungle s’anime.
Une faune terrible s’agite et s’enhardit.
La horde de crocodiles menée par notre varan aguerrit
Affronte méandres et périls, s’approche du manoir cramoisi
Confronter en sa demeure la grande salamandre.
La gardienne du secret des images mobiles
Détient la mémoire frénétique, civilisations passées.
Les pupilles reptiliennes sont accaparées
Quand la salle s’obscurcit et le mur s’illumine.
Varan IV !
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Mise en Bière Grenoble, France
Un seul objectif: Être à la une des Contes de la Crypte!
Un seul rêve: Faire une comédie musicale avec Hitchcock!
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